jeudi 28 octobre 2010

Religions et psychiatrie.


Le courrier récurrent que je reçois :
« C'était la thèse des polices politiques totalitaires: la religion comme maladie mentale qui appelle un traitement psychiatrique. »

Cette allusion sur la psychiatrie des pays totalitaires est symptomatique de ceux et celles qui n’ont pas d’arguments face à la réalité de cette maladie dont particulièrement la schizophrénie religieuse.
Malgré tout, c’est une bonne remarque sur ce qu’est l’extrémité inhumaine que font subir tous les dicteurs paranoïaques avec leurs visions d’un monde reflétant leurs délires.
De grands malades mentaux qui se prennent pour un « Dieu » en tentant de révolutionner la société imaginée par leurs têtes psychotiques mystiques. Une oppression dictatoriale envers leurs opposants qu’ils considèrent comme les envoyés du « Diable ». Ceux qui ne sont pas avec moi, sont mes ennemis qu’il faut éradiquer…
Croyants, c’est dans cette identique logique que vous défendez la liberté religieuse. A la fin du monde « Dieu » appliquera le « Jugement dernier » à la lettre: « Le Paradis » pour les croyants qui le soutiennent et « L’Enfer » pour ceux qui n’ont pas obéi à ses dogmes, lesquels seront voués au feu de la souffrance éternelle.
Les relais de Dieu ainsi que les dictateurs sont dans la même ligne psychotique ; Et ce sont de beaux parleurs dans une stratégie écrite et intouchable qui vous semble logique et sans faille. Des méthodes appelant de nombreux adeptes pour un faux avenir paradisiaque mais psychotique.
Ma démarche est bien à cette inverse, laquelle n’est pas de faire entrer nos jeunes en psychiatrie, mais de les en faire sortir afin qu’ils puissent vivre dans des conditions moins oppressantes mentalement. Et cela ne pourra se réaliser que par un explicatif clair et rationnel de compréhension de leurs symptômes, de leurs hallucinations, de leur souffrance bien inutile.
J’ai même bien compris que la société civile n’est pas prête à aller dans ce sens, on appelle cela notre « culture sociétale » vieille de millénaires et ce sera bien plus ardu que de passer de la terre plate à la terre ronde.
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr

jeudi 21 octobre 2010

Schizophrénie mystique


Le passage de la psychose latente à la psychose révélée.
Passage nommé « décompensation » suivi de ses délires mystiques.

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:wmGXEvPO-nMJ:www.samuelpfeifer.com/fr/ACC/Session-03-Delires-religieux.ppt+neurologie+psychose+mystique&cd=24&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Un étudiant fort intelligent néglige ses études, coupe tous les contacts sociaux et est finalement amené à la clinique psychiatrique par ses parents.
Il prétend être converti au bouddhisme et demande la permission de faire un pèlerinage au Tibet.
Il part sans préparatifs.
Trois jours après, il appelle depuis Munich.

Il avait dormi dans un parc et un moustique l’avait piqué.
Maintenant, il ne voulait plus continuer son voyage, mais rentrer à la maison.

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mardi 12 octobre 2010

Ce lundi…


Une mère courageuse, pleine de ténacité, a perdu la bataille.

Une bataille menée sans relâche, depuis de nombreuses années, pour soutenir son fils au quotidien, l’aider à se sortir de cette maladie tant destructrice.

Sa souffrance a été plus forte que l’amour de sa mère.
Dans la nuit de dimanche à lundi, Emmanuel a mis fin à ses jours.

Bien souvent, nous avons communiqué, on s’est rencontré, avec l’espoir que nos enfants puissent un jour comprendre leur mal, se soigner, avoir une lueur d’espoir sur leur vie devenue si négative.
Que chacun comprenne, que cette maladie n’est pas une affaire personnelle réduite aux familles des malades ; il faut aussi sortir de cette culture de déni sociétal source d’incompréhension de nos souffrants.

Dans ma grande pensée pour Emmanuel, je rends un grand hommage à cette mère volontaire pour son action et qui doit retrouver « une vie » sans celui qui lui a été le plus cher, son fils unique.

Maurice Champion.

jeudi 7 octobre 2010

Meurtres - La peur des schizophrènes.


Par Didier Déniel
www3.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/meurtres-la-peur-des-schizophrenes-10-05-2010-906843.php

Mai 2010.
Ce mois-ci, un homicide a été commis à Brest sur fond de schizophrénie. Une semaine plus tard, le décès d'un chauffeur de taxi en région parisienne a ému la population. Nous avons voulu en savoir plus sur les raisons qui poussent ces malades mentaux à passer à l'acte.

De nombreux cas de schizophrénie évoqués dans nos colonnes.
Le 17 avril, à Brest, une mère de famille était tuée de 20 coups de couteau.
Le père, grièvement blessé, ne devait son salut qu'à l'intervention d'un voisin. À l'arrivée de la police, leur fils, Mathieu, âgé de 21 ans, était interpellé et conduit aux urgences psychiatriques de l'hôpital de la Cavale Blanche. Le 25 avril, un chauffeur de taxi qui jouait avec son fils a été poignardé par un individu à Clichy-la-Garenne.
Les deux meurtriers présumés avaient été diagnostiqués schizophrènes.
Tout comme cet homme qui, le 2 avril, à Paris, aurait poussé sur les rails du métro un voyageur alors que le convoi arrivait en gare. Il est admis que les schizophrènes sont potentiellement plus dangereux que les personnes ne souffrant pas de pathologie psychiatrique. «C'est indéniable, explique le professeur Michel Bénézech, spécialiste en psychiatrie médicale et conseiller de la gendarmerie nationale dans les enquêtes criminelles.
10% des homicides sont commis par des personnes psychotiques, dont une grande majorité de schizophrènes paranoïaques.
Le risque de violence dans cette population est bien plus élevé. Violences contre les autres mais aussi contre soi. Car on estime que 10% de ces personnes ont de réelles tendances suicidaires.
 
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