samedi 29 janvier 2011

LE RETOUR DU PERE NOEL.


Astrologie, guérisseurs, shamans, religions…
http://forums.france2.fr/france2/complement_enquete/gueriseurs-astrologie-religions-sujet_3171_1.htm
Posté par akthis – novembre 2010

Si il est un mystère qui persiste, c'est bien celui de la naïveté humaine.
Nous sommes prêts à gober n'importe quoi, pourvu que cela soit énoncé avec conviction, à coups de témoignages bidon et d'anecdotes invérifiables.

Je suis très heureux de ne pas voir encore une émission sensationnaliste (tf1 et d'autres...).
Je crois à la force du mental (placebo) et nous n'avons nul besoin de ces croyances en une quelconque entité, nous n'avons nul besoin que d'autres pensent à notre place (toujours pour notre bien...... et celui des escrocs).

Que les poètes restent des poètes et nous fassent rêver, que les marchands restent des marchands. Vendeurs de soupe je vous déteste vous êtes la pollution de l'esprit. Je dois dire que cela me déprime un peu, la libre pensée s'éloigne, les religions (qui ont réussi... ou pas) font un retour en force, bientôt nous allons nous remettre à croire au père noël (ça aussi c'est ancestral).... nous nous sommes pourtant déjà fait rouler....

Marre de cette pensée unique qui veut nous obliger à croire à l'incroyable.
Je trouve méprisable ces escrocs dont le business est basé sur la peur de la mort, l'angoisse du néant, la crainte de vivre....

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samedi 22 janvier 2011

Manipulation religieuse.


Présentation orientée qui ne donne qu’une possibilité de choix :
"Pour créer l’univers à partir de rien ce ne peut qu’être que par Dieu."
Mais :
1 - Si il n’y avait rien, alors rien n’existe et Dieu n’existe pas.
2 -Affirmer que l’univers a débuté de rien, il faudrait alors le démontrer ; ce n’est pas parce que l’univers s’est expansé il y a 15 milliards d’années qu’il n’y avait rien avant.
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vendredi 14 janvier 2011

Suicide.


20% des schizophrènes mettent fin à leurs jours.
Un certain nombre de facteurs de risque de passage à l'acte suicidaire chez le patient schizophrène ont été proposés :
• Sévérité de la maladie.
• Forme clinique marquée par un délire paranoïde au premier plan.
• Difficultés dans la vie de groupe et isolement social.
• Antécédents d'épisodes dépressifs, de tentatives de suicide, d'usage de drogues.
• Sexe masculin.
• Age inférieur à 30 ans.
• Célibat.
• Absence d'emploi ou d'activité.
• Quotient intellectuel élevé et espoirs importants de réussite scolaire et professionnelle avant le début de la maladie.
• Maladie évoluant depuis moins de six ans.
• Hospitalisation récente.

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jeudi 6 janvier 2011

Psychose mystique.



Dans ses formes paroxysmiques, l'expérience spirituelle ressemble en bien des points à une crise psychotique. J'ai relativement vite compris cette embarrassante ambiguïté. Je m'adonnais donc à quelques recherches critiques. Les conclusions mi-figues mi-raisins, au début, encourageaient ma pudeur sans plus. Je restais secret sur ces questions intimes par crainte de passer pour un fou.

Mais une autre pudeur, plus spontanée et plus impérieuse, régissait la question spirituelle dès ma plus tendre enfance parce que le plaisir mystique ressemble au plaisir sexuel. Je devais me taire simplement parce que la nature incline à cette discrétion pour toutes les formes de jouissances sexuelles. Il fut un temps d'ailleurs pendant lequel j'aimais utiliser la formule «orgasme religieux» lorsque je pensais à la question mystique.

En mon for intérieur, je n'ai évidemment jamais pu confondre l'hallucination et l'expérience mystique. La distinction est devenue plus claire encore lorsque j'ai commencé à fréquenter les unités psychiatriques dans le cadre de mes études de médecine. Je me souviens en particulier d'un patient qui entendait des voix qui lui ordonnaient de boire son urine et qui, etc. Je n'avais pour ma part jamais eu l'impression d'entendre des voix ni surtout pu associer l'expérience spirituelle à la moindre contrainte comportementale!

Mes conclusions étaient très infantiles bien-sûr, mais même si ma recherche nosologique ne donnait pas de résultats plus nets, je «sentais» des différences irréductibles. La principale étant certainement que les expériences spirituelles, plutôt que de me distancer du réel semblait m'en rapprocher puisqu'elle semblait m'armer mieux pour m'y confronter. En plus, l'expérience spirituelle non seulement ne me faisait jamais souffrir, mais me donnait une énergie créatrice et volitive énorme. Elle respectait parfaitement la toute-puissance de l'altérité et semblait même m'en dévoiler l'ampleur non pour augmenter mon anxiété mais, paradoxalement, pour m'inviter à l'aimer.

Aujourd'hui, je ne prendrais évidemment pas ce risque de me réessayer à cette recherche nosologique si je n'avais pas derrière mes convictions (qui n'ont pas changé) l'appui d'un courent de chercheurs qui donne à cette distinction des allures de plus en plus scientifiques. L'expérience spirituelle a beau être par excellence une expérience subjective, on commence néanmoins à savoir l'approcher par des outils de psychométrie. Certes on reste encore dans des sphères floues qui pourraient faire sourire les amateurs de sciences exactes mais on s'écarte de plus en plus des simplismes époustouflants de la psychiatrie verbeuse traditionnelle. (Je conseille à mon lecteur de consulter le web à ce propos avec des mots-clés comme "expérience spirituelle"+"neuroscience" ou "neurologie"+ etc. Tout cela évolue très vite!)

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