samedi 17 octobre 2009

Schizophrénie : le déni de la maladie.



Ne cultivons pas la possibilité de croire à ses hallucinations.
Le refus de reconnaître l´existence de la maladie est le principal obstacle à la recherche et au suivi d´un traitement.
L´acceptation peut prendre des années et même ne jamais se produire.
La difficulté tient au fait que pour la personne souffrant d´hallucinations, lesquelles sont, en fait, vécues plus intenses que des réalités puisque intégrées à son « moi » :
- Lorsque l´on entend réellement des voix, comment peut-on les remettre en cause ?
- Lorsque l´on voit réellement l´inexistant, comment peut-on le remettre en cause ?
- Lorsque l´on a des sensations de possession intérieure comment peut-on les remettre en cause ?
Il faut du temps, des rechutes et de la réflexion sur soi-même pour accepter que l´on soit malade.
Un nombre croissant de travaux de recherche suggèrent que le déni -souvent associé à un manque d´insight (1) - pourrait être un symptôme physique de la maladie elle-même.
La schizophrénie pourrait causer de réels changements dans le cerveau qui seraient la cause de la difficulté voire même de l´impossibilité pour les souffrants de réaliser qu´ils sont malades.
La prévention par l´explicatif aux jeunes est la seule manière permettant de communiquer la possibilité de se reconnaître dans la maladie et de se positionner rapidement dans une prise en charge thérapeutique plus que nécessaire.
(1) Insight : En psychologie, l´insight est la découverte soudaine de la solution à un problème sans passer par une série d´essais-erreurs progressifs.

mercredi 14 octobre 2009

L’étroite relation entre sainteté/illumination et folie.


La folie de l’illumination et la pseudo-illumination de la folie.
Conférence élabore du symposium « cingle ou illumine ? »
Par Douwe Tiemersma - Décembre 2001
www.melancolexaltation.eu/site_bipol/folie_illum.html
Extraits:
La sainteté et ses rapports avec la folie. Au cours de l’histoire, sainteté et folie ont souvent été confondues.
Ce fait est valable pour toutes les cultures.
Dans l’ancienne Judée, le prophète était souvent considéré comme fou, ce qui rassurait les esprits simples. Les actes de Jésus donnèrent aussi à la plupart de ses contemporains des doutes quant à son équilibre mental.
Paul ne disait-il pas : « Nous sommes les fous de la volonté du Christ ».
Cependant, plusieurs de ces personnes ont été sanctifiées. Ainsi, St François d’Assise qui, aux yeux de ses contemporains, se comportait souvent comme un fou.
Il circule de nombreuses histoires à propos de « saints fous » et de « sages fous », dans la tradition du soufisme, de l’hindouisme, du bouddhisme tibétain et du bouddhisme zen.
Il est vrai que beaucoup « d’illuminés » ont mené et mènent encore une existence discrète mais le lien avec la folie est toujours présent....Les frontières entre spiritualité et psychose ne sont pas distinctes.
L’espace spirituel sur la voie psychopathologique.Celui qui est devenu psychotique ou qui tend vers une psychose, s’est, auparavant, souvent intéressé à la spiritualité. Il y a donc une certaine analogie avec celui qui s’est engagé dans la voie de la spiritualité....

L'essentiel :
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samedi 10 octobre 2009

Schizophrénie sondage : 4 québécois sur 5...


Article complet :
www.hlhl.qc.ca/hopital/actualites/4-quebecois-sur-5.html
4 québécois sur 5 croient qu'une personne atteinte de schizophrénie ne peut pas vivre au sein de la communauté.
L'Hôpital Louis-H. Lafontaine réagit au rapport publié par la Société canadienne de la schizophrénie. Il se montre très préoccupé par les constats qui ressortent d'un rapport rendu public aujourd'hui par la Société canadienne de la schizophrénie sur la base d'un sondage réalisé par la firme Léger Marketing.
Un autre mythe : schizophrénie et violence.
Ce rapport, publié le 30 mars dernier par la Société canadienne de la schizophrénie, nous apprend aussi que plus de 60 % des Canadiens présument que les personnes atteintes de schizophrénie risquent d'avoir des comportements violents envers les autres. Selon le Dr Pierre Lalonde, psychiatre au programme des troubles psychotiques de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, c'est plutôt le contraire. "C'est un mythe qu'il faut détruire! S'il y a un lien à établir entre violence et schizophrénie, les statistiques nous indiquent que les personnes atteintes de schizophrénie sont plutôt victimes qu'agresseurs.
Les mythes, un frein à l'accès aux services.
Les résultats de ce sondage mettent aussi en évidence les effets négatifs de la stigmatisation pour les personnes atteintes et leur famille. Comme l'explique le Dr Emmanuel Stip, psychiatre au programme des troubles psychotiques de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine et titulaire de la Chaire Eli Lilly Canada de recherche en schizophrénie de l'Université de Montréal, "à cause des stigmas et des préjugés véhiculés au sein de notre société, les personnes qui présentent des premiers symptômes de schizophrénie n'osent pas ou tardent à aller consulter un médecin. Plus ils attendent, plus leur état se détériore et plus les impacts sur leur entourage seront importants.
L'essentiel :
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mardi 6 octobre 2009

L'avenir de la schizophrénie.


Source : www.caducee.net/breves/breve.asp?idb=9395&mots=all
Conférence de presse à l'occasion du 22ème Congrès de l'ECNP.
14 septembre 2009, Istanbul, Turquie - Publié par PR Newswire.
A l'occasion du 22ème Congrès du Collège européen de neuropsychoparmacologie (ECNP), le Prof. William Carpenter du Centre de recherche psychiatrique du Maryland, aux États-Unis, a exposé aujourd'hui les perspectives d'un changement de paradigme dans la recherche sur la schizophrénie, qui auront une influence majeure sur le diagnostic et la thérapie.

«Les nouvelles perspectives de la recherche sur la schizophrénie impliquent que l'accent de l'étude thérapeutique ne portera plus sur la schizophrénie en tant qu'entité morbide, mais sur un domaine spécifique de la pathologie, encourageant ainsi le développement de pharmacothérapies, plique le Prof. Carpenter.

Cette évolution pourrait améliorer considérablement la qualité de vie des patients dans un avenir proche, et préparer le terrain pour aborder les thèmes du rétablissement, de la guérison et de la prévention».
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jeudi 1 octobre 2009

Schizophrènes et mystiques.


Est-ce que les mystiques au fil de l'histoire n'étaient-ils pas simplement des schizophrènes ?
Source : http://frqna.com/sante/3475-sant.html
Quand les écritures parlent des prophètes qui entendaient les voix de Dieu, les visions prophétiques du Christ, le dialogue de Moise avec Yahve (le buisson ardent que seul lui voyait), les absences et les gesticulations de Mahomet lors de ses dialogues avec Allah, etc. etc.
Je ne parle même pas des voix de Jeanne d'Arc et autres.
Si quelqu'un aujourd'hui presentait ces caractéristiques, on penserait tout de suite a des symptômes schizophrènes (en effet, ce sont des symptômes positifs de la maladie, en plus du repli sur soi et du sentiment de paranoïa).
Ayant un proche atteint de schizophrénie et qui pense sincèrement "entendre et voir Dieu", c'est assez troublant.Le schizophrène n'a pas d'altération de ses capacités intellectuelles, il a juste une perception altérée du monde qui l'entoure.
Assez troublant tout ça. Qu'en pensez vous ?
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