mercredi 11 janvier 2012

Etre Napoléon ou Ben Laden…



LE TEMPS.
L’avis des psychiatres - Septembre 2011 - Par Em.G.



Etre Napoléon ou Ben Laden, pour ne plus souffrir.


www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/b8ec9556-ebaa-11e0-89e5-baf6d641008b/Etre_Napol%C3%A9on_ou_Ben_Laden_pour_ne_plus_souffrir

Pourquoi le délire se nourrit-il de l’histoire et des grands hommes?
Deux éminents psychiatres romands répondent :

« Quel est l’impact de l’histoire et des événements politiques sur le délire? La question reste pertinente aujourd’hui. Par exemple, est-ce que le terrifiant spectacle télévisuel du 11-Septembre produit les mêmes effets que celui de la guillotine? «Des troubles graves, comme un état de stress post-traumatique, peuvent naître d’un événement violent qui a mis le sujet en danger: un viol collectif, le massacre de sa famille, etc.», explique le professeur Pierre Bovet, chef adjoint du Département de psychiatrie du CHUV.

Dans des cas de schizophrénie, poursuit ce spécialiste, le patient se sert parfois de l’histoire, de figures et de récits mythiques pour exprimer des angoisses liées à son vécu personnel. «On retrouve dans cette expression délirante les grandes préoccupations humaines véhiculées de façon métaphorique: la puissance, la fin du monde, la mort…»
Un avis partagé par Panteleimon Giannakopoulos, chef du Département de santé mentale et de psychiatrie aux HUG: «Napoléon ou César, grands tyrans admirés et craints et représentant la toute-puissance, sont des images archétypales appartenant à un patrimoine humain commun fondé sur l’histoire.
Celui qui se prend pour Napoléon est en quête d’invulnérabilité et d’absence de contrôle social.»

Ce n’est pas parce-que l’on se prend pour Napoléon que l’on est Napoléon.
Ce n’est pas parce-que l’on se croit le fils de Dieu que l’on n’est pas le fils de ses parents.
http://maurice.champion20.pagesperso-orange.fr/Jesus-schizophrene.htm

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