mercredi 10 août 2011

Les drogues dites «douces».



Multiplicateur par 6 le risque de décompensation schizophrénique.
Sans le cannabis, il y aurait environ 20% en moins de jeunes en psychiatrie.

NOUVEAU REGARD SUR LE CANNABIS.
Article UNAFAM publié dans la revue « Un autre regard » n°4-2005.
Par le Professeur de pharmacologie Jean Costentin – Faculté de Rouen.

« On assiste au rajeunissement de l’usage du cannabis (marijuana, shit...), à l’accroissement du nombre de personnes qui s’y adonnent et à la diffusion de produits dont la teneur en principe actif, le tétrahydrocannabitol (THC), est décuplée relativement à celle des produits d’antan. Simultanément sont produites des données épidémiologiques qui soulignent sa nocivité, tandis que des études neurobiologiques éclairent enfin des mécanismes d’action.

Cette revue présente diverses données récemment acquises sur les récepteurs du THC, sur les substances endogènes qui les stimulent (endocannabinoïdes), sur les différents effets qu’elles modulent, sur la pharmacocinétique du THC, ses propriétés addictives intrinsèques, ses interactions avec l’alcool et l’héroïne, ses effets psychotoxiques en matière d’anxiété, de dépression, de perturbations cognitives, de schizophrénie, de comportements violents.
Tous ces éléments sont en rupture flagrante avec les propos erronés et banalisants qui continuent d’être tenus sur cette drogue. »

La prévention est l’unique recours.
Il courant de croire, dans l’opinion publique, que la schizophrénie affecte les personnes jeunes uniquement parce qu’elles ont consommé des drogues.
Le pré-schizophrène en vulnérabilité -non décompensé- est une personne en souffrance psychique ; n’ayant pas connaissance de sa « maladie » cela le prive de l’urgence de soins psychiatriques indispensables, alors son unique recours de facilité est de consommer des drogues dites « douces » pour tenter de calmer ses angoisses.

Le cannabis, par son THC persistant, est un « faux ami », car il est un facteur déterminant de décompensation dans la maladie.

Tant que la prévention explicative -sur le contenu des symptômes de la schizophrénie- est totalement absente, le problème reste insoluble car les jeunes ne sont nullement préparés à comprendre l’origine de leurs souffrances et de ce fait rejettent l'hypothèse d'une réelle maladie.

http://maurice.champion20.pagesperso-orange.fr/Cannabis.htm

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