jeudi 26 novembre 2009

Schizophrénie : Hallucinations, sensations de fusion avec le monde.


Source : www.portaledibioetica.it/do [...] 003237.htm
Des neurothéologiens, plutôt que d’identifier des aires cérébrales, travaillent sur la chimie du cerveau.
Dans les années 1990, des travaux sur les effets produits sur le cerveau par les drogues psychédéliques montrent que celui-ci réagit aux molécules de LSD et de psylocine (présente dans un champignon hallucinogène) comme s’il s’agissait de la sérotonine, un neurotransmetteur (transmettant l’information d’un neurone à l’autre) que l’on savait déjà impliqué dans les sensations de faim, de soif et de sommeil.
Et ce, parce que leurs structures moléculaires sont très proches. Ce qui, au final, est susceptible d’engendrer des modifications de la perception sensorielle, des hallucinations, des sensations de fusion avec le monde et autres états similaires à ceux produits par ces drogues. Or, ces états correspondent à ceux décrits par les mystiques de toutes les religions…
De là à supposer que les expériences mystiques naturelles (sans influence de drogues) puissent être provoquées par la sérotonine, il n’y avait qu’un pas. Un pas franchi en 2003 par Jacqueline Borg. Cette neurobiologiste de l’université Karolinska de Stockholm (Suède) a pu établir, en scrutant – toujours avec une caméra TEP – le cerveau de quinze volontaires, que la propension à la religiosité (selon un questionnaire de 238 items) dépend du taux de sérotonine.
Molécule de la foi.
Plus fort : parmi les 25 aspects de la personnalité des volontaires évalués par le TCI, la religiosité se révèle l’unique paramètre corrélé avec le taux de sérotonine...
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lundi 23 novembre 2009

Schizophrénie : psychose hallucinatoire et prévention.


La psychose, dans toutes ses diversités, ne touche pas seulement le malade qu’est le schizophrène qui a subit sa décompensation, mais tout un éventail très large de la société.
Les croyances sont les moteurs de l´irréalité qui alimentent le sous-jacent de la psychose hallucinatoire.
Un besoin de nourriture dite «spirituelle» qui va du simple désir de bien être à sa fragilité jusqu´aux visions erronées de la maladie psychique. Du verre vide qui a besoin d´un contenu jusqu´à celui qui est plein et déborde avec violence.
Ceux qui sont en besoin fonctionnels et leurs mandataires alimentent les fausses interprétations de nos schizophrènes et c’est tout le drame de l´incompréhension du malade, son déni face à sa souffrance qui le positionne, bien souvent, durant de nombreuses années hors d´un traitement médical plus que nécessaire.
Des années perdues avec sa descente aux «enfers» rendant cette maladie invincible tant le psychotique est imprégné de ses perceptions ineffaçables.
C’est pour cela que la prévention est indispensable.
Que les acteurs de la société civile et religieuse se mettent autour d’une table et définissent leurs critères de différences entre les manifestations hallucinatoires psychotiques, quelles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures d’avec les manifestations dites « spirituelles et mystiques », celles dites venant de l’au-delà que sont les contacts prophétiques, les apparitions, les voix intérieures.
Puis les acteurs de l’éducation se doivent d’expliquer cela à tous les jeunes en les mettant en garde du contenu des symptômes de cette maladie catastrophique où 20% de nos malades mettent fin à leurs jours.
Ce n’est pas une demande qui me semble du domaine de l’interdit...
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jeudi 19 novembre 2009

Aux frontières de la folie.


NRJ12 – TNT – Ce soir à 20h30 - Tellement vrai -
Plusieurs témoins évoquent les affections psychologiques dont ils souffrent au quotidien.
Perrine souffre d'émétophobie : elle a continuellement peur d'avoir envie de vomir, ce qui la coupe de toute vie sociale. Charles, son ami, s'inquiète car il doit partir faire un stage de quatre mois aux Etats-Unis et il redoute de la laisser seule.
Pour Gabrielle, c'est quand son petit ami l'a quittée qu'elle a commencé à s'arracher les cheveux de manière compulsive.
Rodolphe est schizophrène. Même si la maladie se stabilise petit à petit, il souffre encore d'angoisses et d'hallucinations. Plutôt bien inséré, il lui manque quand même des amis et une femme pour être comme les autres.
Arnaud a quant à lui une personnalité «borderline» qui ressemble beaucoup à celui des bipolaires. Il évoque son quotidien.
L’essentiel sur la schizo :
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lundi 16 novembre 2009

Schizophrénie et tabac : un lien mieux compris.


www.santea.com/gp/santea/gp/specialites/neurologie/actualites/schizophrenie_et_tabac
Panorama du Médecin, 30 octobre 2006
Une étude américaine récente* permet de mieux comprendre pourquoi les schizophrènes ont une prédilection pour le tabac et pourquoi ils ont autant de difficultés à s’arrêter de fumer.
Les auteurs estiment, d’après les résultats recueillis chez 25 fumeurs schizophrènes et 25 fumeurs témoins, que le tabac pourrait corriger certains troubles cognitifs associés à la schizophrénie.
Chez les patients ayant cette pathologie, un sevrage de courte durée s’accompagne en effet d’une détérioration des tests de mémoire visio-temporale et de performance qui disparaît après réintroduction de la cigarette.
Cette action du tabac semble dépendre de récepteurs nicotiniques à l’acétylcholine car il est annulé par l’administration d’un antagoniste de ce neuromédiateur et les schizophrènes chez lesquels les tests cognitifs sont les plus altérés sont ceux qui éprouvent le plus de mal à abandonner la cigarette.
Cela dit, les troubles psychotiques ne doivent évidemment pas empêcher l’arrêt du tabac.
* Communication de Tony P. George (New Haven) et collaborateurs au 19ème Congrès annuel du Collège européen de neuropsycho-pharmacologie (Paris).
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vendredi 13 novembre 2009

La schizophrénie : témoignage.


Association des médecins du Canton de Genève - Mars 2009
Témoignage de parents à l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie.

www.amge.ch/2009/03/26/%C2%ABla-schizophrenie-c%E2%80%99est-beaucoup-de-souffrances%C2%BB
La schizophrénie, c’est beaucoup de souffrances : celle des proches et celle de la personne elle-même.
C’est dur de voir son fils souffrir.
Pourtant les parents de Cédric, la trentaine, font face.
En douze ans, depuis qu’un mot est venu expliquer un trouble, Y. et M.B. ont acquis sérénité et patience. Ils trouvent également du réconfort en engageant leurs heures de retraités au service de l’Association Le Relais, une structure genevoise de soutien aux proches.
A l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie, ils apportent leur témoignage.
Dans le grand public, la schizophrénie c’est beaucoup d’ignorance, de fausses idées et de tabous. Le terme schizophrène lui-même est galvaudé, souligne YB. Nous parlons plus volontiers de personnes souffrant de troubles psychiques dont la schizophrénie.
Qui sont-elles?
Les personnes schizophrènes sont souvent des enfants brillants, elles peuvent donc être très lucides sur leur
maladie et en souffrir beaucoup. Petit, Cédric s’est très vite révélé un grand sportif. Habile au foot comme au ping-pong et au tennis. Il jouait toujours avec des gens plus âgés pour qui il était un excellent partenaire. En revanche, il a toujours eu un problème de contact, de communication, de socialisation. Le contact oral est toujours difficile.
A 19 ans, les choses explosent. «Il a tout cassé chez nous», résume pudiquement sa maman.
Le diagnostic est posé. Evidemment on s’interroge. On culpabilise, on a honte, on a de la peine à dire le mot. Nous avons alors essayé de comprendre la
maladie pour l’accepter et faire avec.
Quand on l’accepte cela aide aussi les
malades.
Le travail est d’autant plus difficile que la schizophrénie est entachée de malentendus. Les gens nous demandent sans cesse: «Est-ce qu’il est violent?».
Il y a plus de maris jaloux que de personnes schizophrènes, rappelle YB.
Lorsque surgit un événement tragique, on se rend compte souvent qu’il provient d’un manque de
soins ou d’intervention. Les alertes ne sont souvent pas prises en considération. D’où l’importance de poser rapidement un diagnostic afin que la personne malade puisse être prise en charge.
Intégrée au réseau genevois de
santé mentale, l’association Le Relais existe depuis 1989 : www.lerelais.ch .
Elle réunit les proches des personnes atteintes de troubles psychiques pour les aider à affronter et surmonter leurs difficultés
.
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lundi 9 novembre 2009

Schizophrénie et exorcisme.


En France, le moyen âge est-il de retour ?
Où en est-t-on dans la prévention et le traitement des maladies psychiques et mentales ?
* * *
Jeudi 5 nov. 2009 au centre paroissial « Emmaüs » thème : l’exorcisme.
SOIREE DEBAT
Avec le Père Jean-Pierre LARSONNEUR
Frère Missionnaire de Ste Thérèse.
Exorciste du Diocèse de Bayeux et Lisieux.
Possession, superstition, envoûtement, mal-être, mal croyance.
Quel accompagnement auprès des personnes en difficulté.
* * *
Quelques références...
Les exorcistes de choc.
Les coulisses de la télévision : 66 Minutes.
Date de publication : 15 septembre 2008.
www.coulisses-tv.fr/modules.php?name=News&file=print&sid=5754
Ce sont des pratiques moyenâgeuses : des hommes, des femmes et même des enfants enchaînés jour et nuit parce qu’ils sont malades mentaux, et traités à coup de séances d’exorcisme.
A Madagascar, plutôt que d’aller chez un médecin, beaucoup de familles s’en remettent à l’église luthérienne pour soigner leurs proches qui ont des problèmes psychiatriques. Et pour les Pasteurs de cette branche du protestantisme, une affection mentale ne peut être due qu’à la présence du démon dans le corps du malade. Pourquoi ces malades ne sont-ils pas traités à l’hôpital ?
Quelle est l’attitude des autorités malgaches face à ces méthodes très contestables ?
Aussi le film : L’exorcisme d’Emily Rose de Scott Derrickson.
L’exorcisme face à la justice des hommes. Histoire vraie ; pratique qui fut fatale à l’héroïne.
* * *
La tromperie des religieux, ce que l’on nomme la manipulation mentale.
Faire croire qu’une barrière existe, laquelle détermine et scinde deux populations distinctes; d’un coté les fous psychotiques (terme employé par un religieux invité dans une émission télévisée) et de l’autre les personnes « saines » soumises aux forces du mal en prise avec le diable.
Une sélection faite sur des critères religieux conduisant à ne sélectionner qu’une faible partie des psychotiques prétendants, permettant ainsi de rendre l’hypothèse réaliste.
Des paramètres tordus aboutissant à ne sélectionner que les personnes perturbées et en souffrance soumis à deux maladies que sont la schizophrénie hallucinatoire mystique et la violence de l’épilepsie ou bien par d’autres altérations psychiques.
La manière de brouiller l’écoute des gogos, de justifier l’ordre des croyances.
Des religieux et religions sont conscients de cette fausse dualité, alors pour eux la schizophrénie et autres maladies psychiques désastreuses n’existent pas, c’est l’œuvre du Diable et les exorcismes perdurent de par le monde y compris en France; jusqu’au bout de la connerie inhumaine.
Il est bon de rappeler que la schizo n’immunise pas contre d’autres maladies.
L’essentiel sur la schizophrénie : http://champion20.monsite.orange.fr

samedi 7 novembre 2009

Echec pour un traitement de la schizophrénie.


Article du 30/03/2009
Le laboratoire pharmaceutique américain Eli Lilly a indiqué dimanche que les essais cliniques de phase II de son étude HBBI, concernant le LY2140023 monohydrate (ou mGlu2/3) dans le traitement de la schizophrénie aigüe, se sont avérés non concluants.

Le laboratoire pharmaceutique précise que le médicament ne s'est pas distingué du placebo, dont les réponses ont été plus fortes qu'anticipé, avec un effet double par rapport à ce qui est historiquement observé dans les essais cliniques dans le domaine de la schizophrénie.

Les résultats non concluants étant courants dans le domaine des neurosciences, Eli Lilly a l'intention de poursuivre le développement du produit et de préparer une nouvelle étude de phase II qui pourrait valider une étude antérieure encourageante.
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mardi 3 novembre 2009

Autisme, schizophrénie... : base génétique commune.


Autisme, schizophrénie et retard mental ont une base génétique commune.

Source :
http://actualite.aol.fr/autisme-schizophrenie-et-retard-mental-ont/article/20091007123121527499037
Du mercredi 7 Octobre 2009.
Des chercheurs de la faculté de médecine de Rouen assurent avoir mis en évidence une base génétique commune à l'autisme, la schizophrénie et le retard mental, a-t-on appris mercredi auprès de l'équipe de neuro-génétique du laboratoire Inserm U 614, à l'origine de cette découverte.
Cette équipe a comparé les désordres génétiques sur 750 patients répartis en trois groupes souffrant respectivement d'autisme, de schizophrénie et de retard mental. "Nous avons trouvé les mêmes types d'altération sur les mêmes gènes impliqués dans ces maladies au sein des trois groupes", a assuré Audrey Guilmatre, doctorante au sein de l'équipe de neuro-génétique dirigée par le docteur Dominique Campion.
L'équipe a établi par ailleurs que les gènes altérés sont ceux qui jouent un rôle dans les connections entre les neurones. "Ce type d'altération n'a été décrit que récemment, c'est pourquoi on commence simplement à travailler sérieusement sur ce que cela signifie", a précisé Mme Guilmatre.
Selon la chercheuse, cette découverte permet de renouveler l'approche de ces maladies qui étaient jusqu'alors considérées comme "complètement" différentes. "Cela permet de cibler le mécanisme de transmission entre les neurones, d'améliorer le diagnostic et à plus long terme de trouver des molécules capables de soigner", a-t-elle expliqué.
Le travail de l'équipe, qui a étudié 28 gènes et va poursuivre ses travaux sur d'autres, a été facilité par la mise à disposition d'une banque génétique constituée par la Fondation Autisme.
Cet organisme qui regroupe des familles d'enfants autistes a qualifié de "majeure" cette découverte. "Jamais un aussi grand pourcentage de personnes autistes n’a été trouvé présentant une même anomalie génétique (...), jamais non plus n’avait été mis en évidence une anomalie génétique commune entre autisme, schizophrénie et retard mental", a déclaré la fondation dans un communiqué.
Après cette découverte, la fondation s'est dit confortée "dans l'idée que des traitements moléculaires, cellulaires et d'éventuels moyens de prévention sont bien pour demain".
Le CHU d'Angers a de son côté annoncé un point-presse jeudi consacré à l'identification d'un gène responsable de retard mental et d'autisme, découvert dans le cadre d'une coopération avec les CHU de Rouen et de Lille.
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