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lundi 23 novembre 2009

Schizophrénie : psychose hallucinatoire et prévention.


La psychose, dans toutes ses diversités, ne touche pas seulement le malade qu’est le schizophrène qui a subit sa décompensation, mais tout un éventail très large de la société.
Les croyances sont les moteurs de l´irréalité qui alimentent le sous-jacent de la psychose hallucinatoire.
Un besoin de nourriture dite «spirituelle» qui va du simple désir de bien être à sa fragilité jusqu´aux visions erronées de la maladie psychique. Du verre vide qui a besoin d´un contenu jusqu´à celui qui est plein et déborde avec violence.
Ceux qui sont en besoin fonctionnels et leurs mandataires alimentent les fausses interprétations de nos schizophrènes et c’est tout le drame de l´incompréhension du malade, son déni face à sa souffrance qui le positionne, bien souvent, durant de nombreuses années hors d´un traitement médical plus que nécessaire.
Des années perdues avec sa descente aux «enfers» rendant cette maladie invincible tant le psychotique est imprégné de ses perceptions ineffaçables.
C’est pour cela que la prévention est indispensable.
Que les acteurs de la société civile et religieuse se mettent autour d’une table et définissent leurs critères de différences entre les manifestations hallucinatoires psychotiques, quelles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures d’avec les manifestations dites « spirituelles et mystiques », celles dites venant de l’au-delà que sont les contacts prophétiques, les apparitions, les voix intérieures.
Puis les acteurs de l’éducation se doivent d’expliquer cela à tous les jeunes en les mettant en garde du contenu des symptômes de cette maladie catastrophique où 20% de nos malades mettent fin à leurs jours.
Ce n’est pas une demande qui me semble du domaine de l’interdit...
L’essentiel :
http://champion20.monsite.orange.fr

samedi 17 octobre 2009

Schizophrénie : le déni de la maladie.



Ne cultivons pas la possibilité de croire à ses hallucinations.
Le refus de reconnaître l´existence de la maladie est le principal obstacle à la recherche et au suivi d´un traitement.
L´acceptation peut prendre des années et même ne jamais se produire.
La difficulté tient au fait que pour la personne souffrant d´hallucinations, lesquelles sont, en fait, vécues plus intenses que des réalités puisque intégrées à son « moi » :
- Lorsque l´on entend réellement des voix, comment peut-on les remettre en cause ?
- Lorsque l´on voit réellement l´inexistant, comment peut-on le remettre en cause ?
- Lorsque l´on a des sensations de possession intérieure comment peut-on les remettre en cause ?
Il faut du temps, des rechutes et de la réflexion sur soi-même pour accepter que l´on soit malade.
Un nombre croissant de travaux de recherche suggèrent que le déni -souvent associé à un manque d´insight (1) - pourrait être un symptôme physique de la maladie elle-même.
La schizophrénie pourrait causer de réels changements dans le cerveau qui seraient la cause de la difficulté voire même de l´impossibilité pour les souffrants de réaliser qu´ils sont malades.
La prévention par l´explicatif aux jeunes est la seule manière permettant de communiquer la possibilité de se reconnaître dans la maladie et de se positionner rapidement dans une prise en charge thérapeutique plus que nécessaire.
(1) Insight : En psychologie, l´insight est la découverte soudaine de la solution à un problème sans passer par une série d´essais-erreurs progressifs.
 
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