jeudi 30 juillet 2009

Schizophrénie : psychose paraphrénique.


Source « Vulgaris médical »
Caractérisée par un délire imaginatif chronique ne s’accompagnant pas de trouble des fonctions mentales.
Le délire peut se définir comme le fait de capter les perceptions provenant de l’extérieur anormalement, en désordre, en percevant les choses telles qu’elles ne sont pas en réalité. On dit alors que les facultés intellectuelles de l’individu atteint sont caractérisées par une perception erronée de la réalité. D’autre part, ce délire s’organise toujours autour du même thème (de la grandeur, de la persécution, de la mélancolie, du mysticisme, etc.…)
Ce délire est qualifié d’imaginatif, c’est-à-dire créatif, non pas au sens constructif du terme mais plutôt malsain, voire nocif. L’imagination maladive du paraphrène est débordante et le plus souvent, il lui est impossible de différencier l'imaginaire du réel.
En résumer, un sujet qui souffre de paraphrénie semble vivre dans deux mondes différents. D’un côté, le monde tel que nous le connaissons et de l’autre, celui du délire dans lequel il se situe. D’autre part, il ne cesse d’enrichir ce délire grâce à son imagination
.
On distingue 2 types de paraphrénies :
- La paraphrénie systématique où le malade se voit au centre de son délire.
- La paraphrénie fantasmatique et confabulante, dans laquelle la réalité est vécue de façon purement imaginaire (à la manière des enfants, chez qui elle est très fréquente et normale). Cet égarement, mieux perçu par l’entourage médical que par le milieu familial, donne l’impression au malade paraphrène d’assister à un film ou de vivre dans un conte merveilleux!!!
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mardi 28 juillet 2009

La schizophrénie dans ses multiples formes.


Les schizophrénies.
Elles sont cataloguées selon les symptômes révélés.

Simple :
Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socioprofessionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.
Paranoïde :
Où les hallucinations et/ou le délire plus ou moins mal structuré prédominent. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire domine le tableau clinique et répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques.
Héphrénique :
Où le repli autistique prédomine. La dissociation de l’unité psychique du sujet est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques.
Catatonique :
Avec des mouvements rares ou déréglés. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qu’on lui impose, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou bien répète toujours les mêmes phrases. Actuellement, cette forme se traite et est donc rarement définitive.
Dysthymique ou schizo-affective:
Avec des troubles majeurs de l'humeur. Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent au moins en partie aux traitements par lithium.
Pseudonévrotique :
Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants de névrose (hystérique, phobique, anxieuse ou obsessionnelle).
Pseudo-psychopathique ou « héboïdophrénique » :
Il coexiste des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.
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dimanche 26 juillet 2009

Schizophrénie, les causes et les symptômes.


La schizophrénie, l'éclipse de la vie.

Source : www.lilly.ca/french/searchable/cons/mental1.htm

Causes.
Il semble qu'un déséquilibre biochimique soit à l'origine des symptômes.
Les recherches indiquent que de multiples neurotransmetteurs, la dopamine et la sérotonine en particulier, jouent un rôle notable dans la schizophrénie.
Il a été démontré que chez les personnes atteintes de schizophrénie, la quantité de dopamine est trop élevée dans certaines régions du cerveau et pas assez élevée dans d’autres.
Par ailleurs, les anomalies liées à l'activité de la sérotonine jouent également un rôle déterminant dans la maladie.
Enfin, la prédisposition génétique constitue aussi un facteur clé.

Symptômes.
Ils sont divisés en quatre grandes catégories: positifs, négatifs, cognitifs et émotionnels.
- Les symptômes positifs englobent le délire, les hallucinations, l’hostilité et la méfiance extrême. Ces symptômes peuvent nuire à l’habileté d’une personne à faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
- Les symptômes négatifs réunissent le retrait émotionnel et social. Les personnes atteintes de schizophrénie sont d’avis que les symptômes tels qu’un manque de motivation, l’absence d’expressivité émotionnelle et le retrait social, sont les plus difficiles à surmonter.
- Les symptômes cognitifs comprennent le manque d’organisation et de clarté de la pensée et des difficultés à manier l’abstraction.
- Les symptômes émotionnels peuvent comprendre la dépression et les expressions désordonnées des émotions.
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samedi 25 juillet 2009

Cannabis et schizophrénie.


Cannabis : drogue dite « douce » !
Multiplicateur par 6 le risque de décompensation schizophrénique.
La prévention est l’unique recours.
Il courant de croire, dans l’opinion publique, que la schizophrénie affecte les personnes jeunes uniquement parce qu’elles ont consommé des drogues.
Le pré-schizophrène en vulnérabilité -non décompensé- est une personne en souffrance psychique ; n’ayant pas connaissance de sa « maladie » cela le prive de l’urgence de soins psychiatriques indispensables, alors son unique recours de facilité est de consommer des drogues dites « douces » pour tenter de calmer ses angoisses.
Tant que la prévention explicative -sur le contenu des symptômes de la schizophrénie- est totalement absente, le problème reste insoluble car les jeunes sont nullement préparés à comprendre l’origine de leurs souffrances et de ce fait rejettent l'hypothèse d'une réelle maladie.
Le cannabis, par son THC persistant, est un « faux ami », car il est un facteur déterminant de décompensation dans la maladie.
Sans le cannabis, il y aurait environ 20% en moins de jeunes en psychiatrie.
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jeudi 23 juillet 2009

Gènes de la schizophrénie et du trouble bipolaire.


Source : PsychoMédia - Publié le 02 juillet 2009

Un grand nombre de variations génétiques courantes augmentent, lorsque combinées, le risque de schizophrénie et de trouble bipolaire (trouble maniaco-dépressif), selon trois nouvelles études publiées dans la revue scientifique britannique Nature. Ces études, analysant l'ensemble du génome de personnes avec et sans ces maladies, identifient des variantes génétiques impliquées dans les réponses immunitaires et dans le développement du cerveau. Aucune de ces variations n'augmente seule le risque de schizophrénie mais cumulativement, elles jouent un rôle majeur, représentant au moins un tiers, et probablement plus du risque de maladie, selon : Shaun Purcell, de l'Université Harvard, codirecteur de l'une des équipes de recherche.

mardi 21 juillet 2009

Etre schizophrène c’est vivre dans l’irréalité.


Une vie sous influence, déstabilisante, de souffrance psychique.
Mais que se passe-t-il dans la tête d’un schizophrène ?
Source : www.lasante.be/maladies/schizophrenie.htm

La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité.
Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges.
Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Ces voix commentent leurs idées et influencent leurs agissements.
Ils peuvent parfois avoir des visions.
Ils expliquent cela comme étant l’effet de forces extérieures : envoûtement et /ou possession par le diable, un extraterrestre, des divinités, des forces occultes, certaines personnes etc….
Le patient schizophrène se sent souvent persécuté.
Ces hallucinations peuvent parfois le conduire à devenir violent, tellement il est angoissé.
L'essentiel :
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lundi 20 juillet 2009

Schizophrénie : évolution.


Évolution de la maladie.
10 ans plus tard.
25 % sont complètement guéris.
25 % se sont beaucoup améliorés et sont relativement indépendants.
25 % se sont améliorés, mais ont encore besoin d’un réseau de soutien important.
15 % sont hospitalisés, sans amélioration.
10 % sont décédés (surtout par suicide).

30 ans plus tard.
25 % sont complètement guéris.
35 % se sont beaucoup améliorés et sont relativement indépendants.
15 % se sont améliorés, mais ont encore besoin d'un réseau de soutien important.
10 % sont hospitalisés, sans amélioration.
15 % sont décédés (surtout par suicide).

Espérance de vie : 15 années de moins que la moyenne nationale.

vendredi 17 juillet 2009

Schizophrénie : Espoir




De Nadia CEREZO



Je ne veux pas souffrir
Je ne veux pas mourir
Me lever le matin
Ne pas vivre demain
Je ne veux pas subir
Je veux encore sourire
Je veux juste mourir
Vivre, profiter, rire
Je n'ai aucun espoir
Je veux vraiment y croire
En ma vie à venir
J'ai besoin de le dire
Tant de périls à vaincre
Pour pouvoir m'en convaincre
Je ne veux pas y être
Je voudrais tout connaître
En ce sinistre lieu
Je vais faire de mon mieux
Je veux mourir demain
Me levant chaque matin
Mourir sans le comprendre
Pour pouvoir tout apprendre.
Très beau poème trouvé sur internet, il y a quelques années.

jeudi 16 juillet 2009

La schizophrénie en statistiques.


Elle est une maladie du cerveau.
Avec 10 000 nouveaux cas chaque année en France, la schizophrénie est, parmi les maladies, la première cause de handicap des jeunes adultes.
Elle est présente partout dans le monde et est uniformément répartie.
En Europe elle tue et handicape plus que le sida.

Elle touche toutes les classes sociales de la société.
20% sont sensibles à la maladie.
4% sont particulièrement vulnérables.
1% entreront dans la maladie.
En France, c’est plus de 1000 suicides par an.
Elle se déclenche le plus souvent entre 15 et 25 ans.
En moyenne, elle apparaît est un peu plus tardivement -2 années environ- chez les filles.
Elle est légèrement plus prévalente chez les garçons et chez les gauchers.

C’est une maladie de fragilité génétique.
Taux de «malchance» familial.
8 % - frère non-jumeau d’un patient schizophrène.
12 % - enfant ou faux jumeaux d’un parent schizophrène.
40 % - enfant avec les deux parents schizophrènes.
47 % - jumeau monozygote d’un frère schizophrène.
C’est une maladie qui se stabilise
(Mais dont on ne guérit pas, mais que l’on pourrait éviter par de la prévention et de la détection précoce).
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mardi 14 juillet 2009

Schizophrénie : Repères de base.


Une maladie du cerveau d’origine génétique.
La schizophrénie est la plus invalidante des maladies psychiques.
Elle touche une population jeune.


En France, c’est 600 000 schizophrènes.
Et chaque année 10 000 jeunes entrent dans la maladie.
1/5 des schizophrènes mettent fin à leurs jours.

La schizophrénie c’est 2 fois plus de malades que la maladie d’Alzheimer
La schizophrénie c’est 5 fois plus de malades que la sclérose en plaques.
La schizophrénie fait plus de dégâts que le sida.


C’est une maladie qui se stabilise (mais dont on ne guérit pas).
La prévention : une obligation envers tous les jeunes.
L’accès aux soins : un droit pour les malades.
La lutte contre cette maladie : un devoir pour la société.

dimanche 12 juillet 2009

Schizophrénie : La psychologie, la psychopathologie.


Source : www.mens-sana.be/artic/fondam.htm
Parce qu’elles sont des approches purement descriptives et intuitives, ce sont des impostures exercées aux dépens de véritables malades psychotiques qu'elle prétend "soigner" sans y parvenir.
C'est, en plus, un dangereux charlatanisme. L’erreur consiste à croire qu'il est possible de transposer aux malades mentaux les conclusions tirées d’observations faites sur des personnes en bonne santé.
De nombreuses explications du comportement laissent une impression de farfelu parce qu’elles expliquent des phénomènes psychologiques par d’autres phénomènes psychologiques tout aussi mystérieux [....]
Ces explications sont des arnaques.
...
L'essentiel :
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samedi 11 juillet 2009

Risques liés aux variations génétiques.


Source Maxisciences. - 3 juillet 2009

Les trois études, menées par l'Institut national américain de la santé mentale, la société deCODE genetics et le consortium sur la génétique moléculaire de la schizophrénie, ont porté sur 8014 cas de schizophrénie et 19 090 personnes n'en souffrant pas.
Une zone spécifique du chromosome 6 est mise en évidence. Cette zone porte des gènes liés à l'immunité et aux infections, mais aussi des gènes intervenant dans le contrôle de l'activation ou de la désactivation des gènes.
Les facteurs environnementaux jouent un rôle dans le risque de schizophrénie, l'atteinte de cette zone de chromosome l'explique. Un enfant dont la mère a attrapé la grippe pendant la grossesse aurait un risque plus élevé de développer cette maladie.
L'ensemble des 450 variations dans la zone du chromosome 6 et dans une zone du chromosome 22 entraînerait au moins un tiers des risques de développement de la schizophrénie, indique Shaun Purcell du Consortium international sur la schizophrénie.
Un autre consortium dédié à la recherche génétique sur la schizophrénie, a également mis en évidence le rôle de variations sur les chromosomes 11 et 18 dans les défauts de concentration et de mémoire.
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vendredi 10 juillet 2009

Dieu est imaginé dans le cerveau.


Source du forum Le Figaro - Religion et laïcité.
Article paru dans "El Pais".

Les dernières théories neuro-scientifiques tentent de décrire le rapport du croyant à Dieu.
Deux passages :
« Un des noeuds principaux du réseau émotionnel cérébral est le cortex préfrontal ventromédial.
Les patients dont cette région du cortex est détruite montrent une nette diminution des émotions comme la compassion, la honte et la culpabilité, qui sont étroitement liées aux valeurs morales.»
«Alors que les croyants attribuent généralement leur moralité à un agent surnaturel, les modèles cognitifs suggèrent au contraire que ce sont nos compartiments émotionnels qui sont sollicités pour donner la crédibilité nécessaire aux valeurs religieuses.»

Une réponse :
Finalement, les religions ne font-elles pas partie du domaine psychopathologique ?

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jeudi 9 juillet 2009

Acquitté de meurtre pour cause de schizophrénie.


Canada – Cyberpresse.
Par Christiane Desjardins - Publié le 28 mars 2009
Article complet

Dans un délire paranoïde, Riche Cortel Casimir, 21 ans, a poignardé à mort Franky Dure, un père de famille de 34 ans, le 25 octobre dernier à Rivière-des-Prairies. Hier, Casimir avait le regard fixe et vide quand il a été acquitté de ce crime pour cause de maladie mentale.
Casimir souffre manifestement de schizophrénie paranoïde, ont conclu les experts de l'Institut Philippe-Pinel, où il est détenu depuis son arrestation. En plein délire, il ne pouvait distinguer le bien du mal au moment des faits.
..

mercredi 8 juillet 2009

Schizophrénie : les femmes différentes ?


Etude canadienne.
Par Sarah-Maude Lefebvre le 27/03/2009
Article complet

Une nouvelle étude du centre de recherche de l’hôpital Louis-H. Lafontaine vient remettre en question le traitement de la schizophrénie.
Et si les femmes devaient être traitées différemment des hommes?
Voilà une question à laquelle la Dre Adrianna Mendrek ne peut pas encore répondre, même si elle peut affirmer aujourd’hui qu’il existe inversion sexuelle chez une partie des personnes atteintes de schizophrénie.
...
Revoir les traitements ?
Ces résultats viendraient jeter un éclairage nouveau sur la manière dont sont effectuées les études cliniques en schizophrénie.
« Cela nous montre à quel point il est important d’inclure les femmes dans les études alors que, présentement, environ 95% de celles-ci sont faites exclusivement avec des hommes.
...

mardi 7 juillet 2009

Schizophrénie et religion

Moïse et les tables.
Le blog d´un schizophrène :
http://schizophrenie.unblog.fr/
"Le récit le plus explicite d´une hallucination étant certainement celui de Paul sur le chemin de Damas.
Si j´en crois mon expérience, il est fort possible que Moïse ait gravé dans la pierre les dix commandements qui lui parvenaient d´une voix qui lui a parlé à la troisième personne. Cela ne surprendrait personne aujourd´hui de croiser un illuminé investit d´une mission divine aux abords du mur de Jérusalem, que ce soit le syndrome de Jérusalem ou d´autre syndromes décrits a proximité de lieux de culte, la mystique n´est jamais loin d´une certaine forme de folie.
Comment différencier mystique et maladie ?
Au delà de l´exégèse des textes sacrés, il faut, je pense, déjà percevoir la schizophrénie comme un élément qui rayonne depuis longtemps sur les hommes... "

lundi 6 juillet 2009

Croyances et santé mentale


La schizophrénie, la comprendre pour mieux la vivre.
Document du Dr Antoine Lesur - Psychiatre.

Extrait :
«La désorganisation que cause la maladie s´accompagne d´interrogations incessantes sur sa propre identité, sur les valeurs morales (le Bien, le Mal, Dieu et le Diable), sur la sexualité etc...
Perdus sans repères, les schizophrènes peuvent être attirés par l´ésotérisme, la magie, voire les sectes à la recherche d´un absolu en fait inaccessible.»


La schizophrénie, c´est vivre en totale irréalité et en souffrir.

La schizophrénie.


Une maladie du cerveau.
Ce n´est pas une maladie de l´âme, ni un manque de volonté, ni une double personnalité (maladie très rare à laquelle on a longtemps et faussement associé la schizophrénie), mais bien un "défaut" de certains circuits neuronaux du cerveau.
Le cerveau a de multiples fonctions :

Entre autres, il nous permet d´avoir des perceptions adéquates, c´est-à-dire d´entendre, de voir et de ressentir les choses telles qu´elles sont. Il nous permet aussi de porter un jugement sain sur les événements et nous rend capable de dire et faire des choses cohérentes et sensées.
Chez un schizophrène en phase aiguë de la maladie, toutes ces fonctions sont perturbées et la personne n´agit plus normalement.
 
Compteur pour blog gratuit VOL PAS CHER