mardi 29 décembre 2009

Schizophrénie et mouvance sectaire.


Source : www.unadfi.com/spip.php?article924
Croire à l’irréalité par suggestion hallucinatoire.
Le channeling est un « procédé » qui permettrait une communication entre un être humain et une entité appartenant à « une autre dimension ». Il est une forme de médiumnité (communication avec les défunts).
Il est un redoutable outil de mise en état de sujétion psychologique, est inévitablement au service de mouvements sectaires.
Ce terme s’est développé dans les années 1980 aux Etats-Unis et peut désigner l’ensemble des croyances et des pratiques qui se sont formées autour de ce procédé.
Il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour en trouver les fondements dans la Société théosophique d’Héléna Blavatsky ; il prend son essor, avec Alice Bailey et le développement du nouvel âge.
Il est important de dénoncer les cas de victimes ayant perdu la raison (délires, hallucinations, etc.).
L’essentiel sur la schizophrénie : http://champion20.monsite.orange.fr

mercredi 23 décembre 2009

Schizophrénie : psychose et état mystique.


Article de Caroline Brett (Site : www.melancolexaltation.eu devenu inactif).
Caroline Brett ne s’est pas s’appliquée pas à séparer les psychotiques des mystiques mais elle a analysé les différences et les ressemblances du point de vue des psychotiques dans le but de mieux comprendre la psychose.
Elle a donc étudié les différents points de vue de collègues et aborde la vision des religions orientales, en ce qui concerne les expériences pathologiques.
Elle compare des expériences psychotiques à des expériences mystiques de manière approfondie.
La relation entre les expériences spirituelles et les états de conscience psychotique est très étroite, parce qu’elles ont la même organisation, et sans doute, parce qu’elles sont actionnées par les mêmes processus.
La pathologie de la psychose ne réside pas dans le contenu de la pensée, ni dans la forme de l’expérience mais, dans l’impossibilité de revenir à la réalité saine et normale.
Cette pathologie provoque l’isolement psychologique et l’incapacité d’admettre la subjectivité d’autrui, ainsi que le désintérêt des choses pratiques ce qui amène la personne à ne plus bien prendre soin d’elle-même.
Une psychose commence parfois par une période d’extase, avant que le sujet soit envahi par l’angoisse et la confusion. Au début, le sujet ressent souvent une impression de renaissance ou d’éveil spirituel, ce qui peut être interprété comme une illusion mais, qui, dans les systèmes spirituels orientaux, est pris à la lettre.
Dans la mystique indienne Nord-américaine, ce phénomène se présente aussi : les expériences mystiques gratifiantes existent, autant que les expériences dangereuses font leur place.
Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
Ces facteurs mènent à la création d’illusions, justifiant l’étiquette de psychose.
Lorsque la structure de l’ego se sent menacée par une conscience indifférenciée, l’intellect essaie de ramener à la surface certains archétypes, ce qui l’amène à penser que le monde existe de soi-même, ou que le « soi » constitue le monde.
Ceci conduit à la folie des grandeurs.
Selon Caroline Brett, la mystique et la psychose diffèrent sur les points suivants :
1 - Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
2 - Il est moins aisé de garder sa concentration que lors d’une expérience mystique.
3 - Il est plus difficile de garder son équanimité parce que surgissent l’angoisse, la confusion et l’émotivité.
De mon point de vue ces différences séparatives n’existent pas.
Caroline Brett analyse la même maladie dans les deux phases distinctes de la psychose : l’avant et l’après.
1) L’avant : l’état schizophrénique de fragilité génétique nommée «Vulnérabilité » où le pré-malade fonctionne déjà dans l’irréalité depuis de nombreuse années avec sa sensibilité aux perceptions bien existantes (4% de la population).
2) L’après : l’état dans la maladie de souffrance, après passage en décompensation nommée « Stress » où la désorganisation du cerveau prend toute son ampleur (1% de la population).
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr

mardi 15 décembre 2009

Schizophrènes et Prophètes.


Il faut bien se rendre à cette évidence que Dieu n'a jamais contacté un humain dans toute l'histoire de l'humanité! Pourquoi c'est une évidence : tout simplement, parce qu'au niveau où nous sommes de l'intelligence de nos jours, il est impossible que Dieu ait pût être idiot au point de ne pas révéler des vérités qui puisse le crédibiliser dans ces interventions si elles avaient véritablement eu lieu ! En fait, les CROYANCES sont révélatrices d'une NON-INSTRUCTION divine ; il n'y a pas apport d'éléments probants de la Connaissance.
Et pourquoi n'existe-t-il plus de prophètes aujourd'hui ?
Tout simplement parce qu'ils sont diagnostiqués schizophrènes !!!
Un seul coupable : le neurotransmetteur par excès de sérotonine.
Libérons cette « liberté » de croire, cette prison psychique intérieure...
L’essentiel sur cette maladie :
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samedi 12 décembre 2009

Le gène associé à la schizophrénie : Neuregulin 3.


A été découvert aux Etats-Unis. - Actu de février 2009.
www.actualite-francaise.com/depeches/neuregulin-gene-schizophrenie-etats-unis%A0,2754.html
Depuis de longs mois, les chercheurs américains se sont penchés sur une expérience inédite : celle portant sur la schizophrénie. Partant de là, ils sont arrivés à la découverte d’un nouveau gène associé à cette affection psychiatrique provoquant des symptômes de double personnalité chez l'individu qu'est la schizophrénie.

La découverte du Neuregulin 3 par l'équipe de chercheurs de l'université Johns Hopkins de Baltimore permet ainsi d'expliquer comment la variation d'un gène peut avoir des effets sur les délires associés à la schizophrénie.Précisons que, la schizophrénie regroupe pas moins de 73 symptômes différents, que chaque personne atteinte ne partage pas avec d'autres. Ce qui signifie que, les gènes associés à cette affection traduite par des altérations de la perception de la réalité (encore appelées délire), des dysfonctionnements sociaux et comportementaux non négligeables et des troubles cognitifs diffèrent selon les cas des patients.

Toutefois, les scientifiques ont scindé tous les symptômes de la schizophrénie en 9 facteurs différents. Pour ce faire, ils ont utilisé des échantillons d'ADN de plus de 450 malades, ceux de leurs proches parents, et même de personnes non atteintes (ou saines) avant d'analyser précisément une région du chromosome 10 qui lui, est déjà visée pour son implication dans la maladie.

Cette méthode leur a permis de relier certains de ses composants à la schizophrénie.

Résultats:
13 des 20 composants les plus significatifs pour chacun des 9 facteurs sont situés sur le gène Neuregulin 3. Dès lors, les chercheurs veulent grâce à ce gène associé à la schizophrénie qu'est le Neuregulin 3, de trouver les variantes rares qui pourraient aussi contribuer à la maladie.
L'essentiel :
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mercredi 9 décembre 2009

Maladies psychiques et exorcismes.


Exorcisme ou comment ajouter de la souffrance à la souffrance.
Source : Réseau Parental France
Notre site internet principal :
http://reseau.parental.free.fr

Le Réseau Parental Europe a été crée par des parents d'enfants soumis contre leur gré à des doctrines sectaires qui capturent mentalement et déstructurent l'Enfant.
80000 enfants sont maltraités par le phénomène sectaire en France.
Nos buts sont le soutien à la parentalité et la protection de l'Enfant.
Nous sommes une association laïque, apolitique et indépendante présente dans 15 pays du continent européen.

CAYENNE, 24 juin 2009 (AFP)Quatre membres de l’Eglise du Christianisme Céleste, dont son responsable en Guyane, ont été condamnés mercredi soir par la Cour d’assises de Cayenne à des peines allant de 3 à 12 ans de prison dans l’affaire de la mort d’un enfant décédé lors d’une séance d’exorcisme.
Suite aux traitements infligés entre le 31 janvier 2004 et le 3 janvier 2005, ce mineur, épileptique et souffrant de troubles psychiques, était décédé attaché sur une croix, dans un bâtiment de la paroisse Saint-Gabriel de cette église chrétienne fondée au Bénin.
Le 31 décembre 2004, la mère de l’enfant épileptique, Roger Bossé, 15 ans, l’avait amené aux membres de l’Eglise, qui avaient considéré qu’il était "possédé par le Diable" et avaient décidé de le "désenvoûter".
Le garçon mineur avait alors été frappé pendant trois jours à main nue, flagellé avec des rameaux et des sangles et attaché les deux derniers soirs à une croix.
Il avait été retrouvé mort attaché sur la croix le lundi 3 janvier vers 6h00 par Maurice Saint-Pierre, le responsable de la communauté.
L’autopsie avait révélé de multiples ecchymoses, un gros hématome à un oeil et des coups à la tête. Elle avait conclu à une possible mort "par suffocation", l’enfant ayant été bâillonné.
La Cour d’assises a notamment retenu l’accusation de "violences volontaires ou complicité sur une personne vulnérable ayant entraîné la mort sans intention de la donner"....
Il y a 33 ans, le 1er juillet 1976 mourait dans des conditions tragiques une jeune bavaroise : Anneliese Michel, « âme expiatrice » possédée et torturée par le démon… À l’occasion de cet anniversaire, en 2006, un film assez intéressant a été réalisé, retraçant ce cas extraordinaire de possession et surtout le procès qui eut lieu après le décès d'Anneliese. Mais rien ne vaut le livre de Félicitas D. Goodman qui a d'ailleurs été l’élément de base pour la réalisation du film « L'exorcisme d'Émily Rose »
L'essentiel :
http://champion20.monsite.orange.fr

jeudi 3 décembre 2009

Psychanalyse, croyances et schizophrénie.


A votre santé par Jeanne Jeanblanc.
Source : www.lepoint.fr/content/a_votre_sante/list_commentary?idDoc=369666&url=%2Fcontent%2Factualites-sciences-sante%2Fd-ou-viennent-les-voix%2F1055%2Farticle.html%3Fid%3D369666&submitForm=0
Intervention de « voyonsvoir ».
La psychanalyse ne peut que séduire « les littéraires » et les gens cultivés.
D'abord parce que cette thérapeutique par la parole relève de l'invention littéraire et se rapproche du monologue.
Le patient devient le personnage principal d'une saga mentale, pour ne pas dire d'un feuilleton. Il « scénarise » sa vie, ce qui renforce son « narcissisme » et lui donne des repères. Un peu d'auto-persuasion et le tour est joué au bout de dix ans et avec quelques milliers d'euros en moins.

Enfin, pour l'essentiel, la psychanalyse revient sur le passé et il n'y a rien de plus plastique que le souvenir. Un même souvenir est réinterprété voire réinventé en fonction du présent que l'on vit.
La psychanalyse est donc une croyance et une théologie très rigoureuse, rigoureuse ne veut pas dire vraie. Elle est efficace (diminution des symptômes) pour ceux qui y croient et inefficace pour les incrédules.
On peut obtenir les mêmes effets avec un choc mystique (ex : pèlerinage à Lourdes). Par exemple, quelqu'un d'hypocondriaque ou de déprimé va à Lourdes, il se prête aux rites (immersion, etc) et va se sentir soulager pourquoi ? Il va vous dire qu'il est « athée » et pourtant il a ressenti comme un mieux, qu'il ne sait pas d'ailleurs à quoi attribuer. En réalité, c'est plus probablement le fait d'avoir vu des milliers de grands malades (paralysés, infirmes) venir avec ferveur dans l'espoir d'une guérison qui va provoquer une sorte de « choc » de nature à ramener sa propre souffrance à des proportions plus justes sans que pour autant il se l'avoue toujours à lui-même.

L'époque de Marie Cardinale, c'est l'apogée de la psychanalyse comme du communisme, deux croyances en plein déclin aujourd'hui mais le simple fait de « professer à nouveau une foi » pour quelqu'un de dépressif, c'est déjà un grand pas vers la guérison. Pour le dépressif, on le sait bien, il n'y a pas d'issue.

La psychanalyse lui donne une clef mais c'est à lui de fabriquer la porte et la serrure. S'il y arrive, il est guéri. On ne peut pas dire non plus que les psychanalystes soient tolérants. Il y a des guerres de chapelle, des excommunications entre Freudiens, Jungiens et Lacaniens.
Selon le type de patient, on l'orientera vers la psychanalyse ou une autre thérapeutique mais lorsqu'il y a scission de la personnalité ou dédoublement comme dans la schizophrénie avec des hallucinations paranoïdes du type «je suis poursuivi, heureusement, j'ai des ailes et je vais m'envoler par la fenêtre» on est au-delà, me semble-t-il, du refoulement de la libido et du complexe d'Oedipe ou du «nom du Père».
L’essentiel :
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