Article de Caroline Brett (Site : www.melancolexaltation.eu devenu inactif).
Caroline Brett ne s’est pas s’appliquée pas à séparer les psychotiques des mystiques mais elle a analysé les différences et les ressemblances du point de vue des psychotiques dans le but de mieux comprendre la psychose.
Elle a donc étudié les différents points de vue de collègues et aborde la vision des religions orientales, en ce qui concerne les expériences pathologiques.
Caroline Brett ne s’est pas s’appliquée pas à séparer les psychotiques des mystiques mais elle a analysé les différences et les ressemblances du point de vue des psychotiques dans le but de mieux comprendre la psychose.
Elle a donc étudié les différents points de vue de collègues et aborde la vision des religions orientales, en ce qui concerne les expériences pathologiques.
Elle compare des expériences psychotiques à des expériences mystiques de manière approfondie.
La relation entre les expériences spirituelles et les états de conscience psychotique est très étroite, parce qu’elles ont la même organisation, et sans doute, parce qu’elles sont actionnées par les mêmes processus.
La pathologie de la psychose ne réside pas dans le contenu de la pensée, ni dans la forme de l’expérience mais, dans l’impossibilité de revenir à la réalité saine et normale.
Cette pathologie provoque l’isolement psychologique et l’incapacité d’admettre la subjectivité d’autrui, ainsi que le désintérêt des choses pratiques ce qui amène la personne à ne plus bien prendre soin d’elle-même.
Une psychose commence parfois par une période d’extase, avant que le sujet soit envahi par l’angoisse et la confusion. Au début, le sujet ressent souvent une impression de renaissance ou d’éveil spirituel, ce qui peut être interprété comme une illusion mais, qui, dans les systèmes spirituels orientaux, est pris à la lettre.
Dans la mystique indienne Nord-américaine, ce phénomène se présente aussi : les expériences mystiques gratifiantes existent, autant que les expériences dangereuses font leur place.
Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
Ces facteurs mènent à la création d’illusions, justifiant l’étiquette de psychose.
Lorsque la structure de l’ego se sent menacée par une conscience indifférenciée, l’intellect essaie de ramener à la surface certains archétypes, ce qui l’amène à penser que le monde existe de soi-même, ou que le « soi » constitue le monde.
La relation entre les expériences spirituelles et les états de conscience psychotique est très étroite, parce qu’elles ont la même organisation, et sans doute, parce qu’elles sont actionnées par les mêmes processus.
La pathologie de la psychose ne réside pas dans le contenu de la pensée, ni dans la forme de l’expérience mais, dans l’impossibilité de revenir à la réalité saine et normale.
Cette pathologie provoque l’isolement psychologique et l’incapacité d’admettre la subjectivité d’autrui, ainsi que le désintérêt des choses pratiques ce qui amène la personne à ne plus bien prendre soin d’elle-même.
Une psychose commence parfois par une période d’extase, avant que le sujet soit envahi par l’angoisse et la confusion. Au début, le sujet ressent souvent une impression de renaissance ou d’éveil spirituel, ce qui peut être interprété comme une illusion mais, qui, dans les systèmes spirituels orientaux, est pris à la lettre.
Dans la mystique indienne Nord-américaine, ce phénomène se présente aussi : les expériences mystiques gratifiantes existent, autant que les expériences dangereuses font leur place.
Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
Ces facteurs mènent à la création d’illusions, justifiant l’étiquette de psychose.
Lorsque la structure de l’ego se sent menacée par une conscience indifférenciée, l’intellect essaie de ramener à la surface certains archétypes, ce qui l’amène à penser que le monde existe de soi-même, ou que le « soi » constitue le monde.
Ceci conduit à la folie des grandeurs.
Selon Caroline Brett, la mystique et la psychose diffèrent sur les points suivants :
1 - Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
2 - Il est moins aisé de garder sa concentration que lors d’une expérience mystique.
3 - Il est plus difficile de garder son équanimité parce que surgissent l’angoisse, la confusion et l’émotivité.
De mon point de vue ces différences séparatives n’existent pas.
Caroline Brett analyse la même maladie dans les deux phases distinctes de la psychose : l’avant et l’après.
1) L’avant : l’état schizophrénique de fragilité génétique nommée «Vulnérabilité » où le pré-malade fonctionne déjà dans l’irréalité depuis de nombreuse années avec sa sensibilité aux perceptions bien existantes (4% de la population).
2) L’après : l’état dans la maladie de souffrance, après passage en décompensation nommée « Stress » où la désorganisation du cerveau prend toute son ampleur (1% de la population).
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr
Selon Caroline Brett, la mystique et la psychose diffèrent sur les points suivants :
1 - Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.
2 - Il est moins aisé de garder sa concentration que lors d’une expérience mystique.
3 - Il est plus difficile de garder son équanimité parce que surgissent l’angoisse, la confusion et l’émotivité.
De mon point de vue ces différences séparatives n’existent pas.
Caroline Brett analyse la même maladie dans les deux phases distinctes de la psychose : l’avant et l’après.
1) L’avant : l’état schizophrénique de fragilité génétique nommée «Vulnérabilité » où le pré-malade fonctionne déjà dans l’irréalité depuis de nombreuse années avec sa sensibilité aux perceptions bien existantes (4% de la population).
2) L’après : l’état dans la maladie de souffrance, après passage en décompensation nommée « Stress » où la désorganisation du cerveau prend toute son ampleur (1% de la population).
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr
Monsieur, vous avez laissé un message sur mon blog et, par curiosité, j'ai consulté le vôtre. Il se trouve que je suis adhérent de l'UNAFAM 91, ayant une fille malade psychique. Comme père et comme chrétien, je suis particulièrement choqué que vous amalgamiez sans discernement schizophrénie et croyance en Dieu. Evidemment qu'il y a des croyants schizophrènes, et que certains états mystiques sont explicables par un trouble psychique, nul ne songerait à le contester ! Mais cela vous autorise-t-il à dire que Dieu est une idée schizophrénique par nature? Il serait très grave de l'affirmer, sauf à mélanger le plan scientifique et médical (le comment) avec le plan philosophique et spirituel (le pourquoi). Le second plan relève de la liberté de conscience de tout homme, qu'il soit ou non malade psychique. Cessez donc de tout mélanger.
RépondreSupprimerMerci de votre message. Donnez-moi l'adresse de votre blog pour que je puisse vous faire réponse. Cordialement.
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