Association des médecins du Canton de Genève - Mars 2009
Témoignage de parents à l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie.
Témoignage de parents à l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie.
www.amge.ch/2009/03/26/%C2%ABla-schizophrenie-c%E2%80%99est-beaucoup-de-souffrances%C2%BB
La schizophrénie, c’est beaucoup de souffrances : celle des proches et celle de la personne elle-même.
C’est dur de voir son fils souffrir.
Pourtant les parents de Cédric, la trentaine, font face.
En douze ans, depuis qu’un mot est venu expliquer un trouble, Y. et M.B. ont acquis sérénité et patience. Ils trouvent également du réconfort en engageant leurs heures de retraités au service de l’Association Le Relais, une structure genevoise de soutien aux proches.
A l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie, ils apportent leur témoignage.
Dans le grand public, la schizophrénie c’est beaucoup d’ignorance, de fausses idées et de tabous. Le terme schizophrène lui-même est galvaudé, souligne YB. Nous parlons plus volontiers de personnes souffrant de troubles psychiques dont la schizophrénie.
Qui sont-elles?
Les personnes schizophrènes sont souvent des enfants brillants, elles peuvent donc être très lucides sur leur maladie et en souffrir beaucoup. Petit, Cédric s’est très vite révélé un grand sportif. Habile au foot comme au ping-pong et au tennis. Il jouait toujours avec des gens plus âgés pour qui il était un excellent partenaire. En revanche, il a toujours eu un problème de contact, de communication, de socialisation. Le contact oral est toujours difficile.
A 19 ans, les choses explosent. «Il a tout cassé chez nous», résume pudiquement sa maman.
Le diagnostic est posé. Evidemment on s’interroge. On culpabilise, on a honte, on a de la peine à dire le mot. Nous avons alors essayé de comprendre la maladie pour l’accepter et faire avec.
Quand on l’accepte cela aide aussi les malades.
Le travail est d’autant plus difficile que la schizophrénie est entachée de malentendus. Les gens nous demandent sans cesse: «Est-ce qu’il est violent?».
Il y a plus de maris jaloux que de personnes schizophrènes, rappelle YB.
Lorsque surgit un événement tragique, on se rend compte souvent qu’il provient d’un manque de soins ou d’intervention. Les alertes ne sont souvent pas prises en considération. D’où l’importance de poser rapidement un diagnostic afin que la personne malade puisse être prise en charge.
Intégrée au réseau genevois de santé mentale, l’association Le Relais existe depuis 1989 : www.lerelais.ch .
Elle réunit les proches des personnes atteintes de troubles psychiques pour les aider à affronter et surmonter leurs difficultés.
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr
La schizophrénie, c’est beaucoup de souffrances : celle des proches et celle de la personne elle-même.
C’est dur de voir son fils souffrir.
Pourtant les parents de Cédric, la trentaine, font face.
En douze ans, depuis qu’un mot est venu expliquer un trouble, Y. et M.B. ont acquis sérénité et patience. Ils trouvent également du réconfort en engageant leurs heures de retraités au service de l’Association Le Relais, une structure genevoise de soutien aux proches.
A l’occasion des Journées francophones de la schizophrénie, ils apportent leur témoignage.
Dans le grand public, la schizophrénie c’est beaucoup d’ignorance, de fausses idées et de tabous. Le terme schizophrène lui-même est galvaudé, souligne YB. Nous parlons plus volontiers de personnes souffrant de troubles psychiques dont la schizophrénie.
Qui sont-elles?
Les personnes schizophrènes sont souvent des enfants brillants, elles peuvent donc être très lucides sur leur maladie et en souffrir beaucoup. Petit, Cédric s’est très vite révélé un grand sportif. Habile au foot comme au ping-pong et au tennis. Il jouait toujours avec des gens plus âgés pour qui il était un excellent partenaire. En revanche, il a toujours eu un problème de contact, de communication, de socialisation. Le contact oral est toujours difficile.
A 19 ans, les choses explosent. «Il a tout cassé chez nous», résume pudiquement sa maman.
Le diagnostic est posé. Evidemment on s’interroge. On culpabilise, on a honte, on a de la peine à dire le mot. Nous avons alors essayé de comprendre la maladie pour l’accepter et faire avec.
Quand on l’accepte cela aide aussi les malades.
Le travail est d’autant plus difficile que la schizophrénie est entachée de malentendus. Les gens nous demandent sans cesse: «Est-ce qu’il est violent?».
Il y a plus de maris jaloux que de personnes schizophrènes, rappelle YB.
Lorsque surgit un événement tragique, on se rend compte souvent qu’il provient d’un manque de soins ou d’intervention. Les alertes ne sont souvent pas prises en considération. D’où l’importance de poser rapidement un diagnostic afin que la personne malade puisse être prise en charge.
Intégrée au réseau genevois de santé mentale, l’association Le Relais existe depuis 1989 : www.lerelais.ch .
Elle réunit les proches des personnes atteintes de troubles psychiques pour les aider à affronter et surmonter leurs difficultés.
L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr
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